Plobsheim entend confirmer, ce dimanche (16h) à domicile contre Semur-en-Auxois, son très bon début de saison.
Corentin Schoch (22 ans) pouvait-il pratiquer un autre sport que le handball ? La réponse est non. Pouvait-il porter un autre maillot que celui du POC ? La réponse est encore non.
L’ailier gauche a très tôt baigné dans le milieu de la petite balle ronde. « Quand j’ai commencé, mon père jouait encore en équipe “une” à Plobsheim. J’allais aux matches tous les dimanches. »
“Coco” a logiquement enfilé à son tour, dès l’âge de 4 ans, le maillot d’un club dont son père, Olivier, est le président depuis 2010.
Il a franchi tous les échelons pour entamer sa cinquième saison en N2. « Évoluer en équipe “une” a toujours été un objectif. Quand j’étais plus jeune, les joueurs étaient nos stars à nous. »
Ado, il pouvait ainsi s’identifier au capitaine Thibaut Dhenin (32 ans), qui n’a lui aussi connu que le maillot orange. « J’espérais un jour être à sa place sur le terrain et finalement je joue avec lui ! »
Corentin Schoch n’a pas seulement intégré le groupe de l’équipe “une”, il en est devenu un joueur important. « Je pense avoir montré que je méritais ma place. »
Il est certes le n°2 à l’aile gauche derrière Arthur Villen, comme cela était déjà le cas par le passé avec Thomas Krieger et Elliot Mey. « J’ai beaucoup appris et progressé à leur contact. » Mais il déçoit rarement quand on fait appel à lui, comme à Serris le week-end dernier (2/2 au tir) en l’absence d’Arthur Villen.
« On gagne à quatorze »
“Coco” sera prêt à assumer ses responsabilités grandissantes ce dimanche face à Semur, dans une POC Arena qui est un peu sa deuxième maison. « J’avais un peu plus la pression lors des matches à domicile au début car je connais tout le monde au club. » Elle s’est progressivement transformée en plaisir, celui de faire rugir une salle « où il y a du monde et de l’ambiance ».
Plobsheim visera une troisième victoire consécutive pour rester au sommet de la poule 4 de N2. Avec une recette éprouvée. « L’une de nos forces, c’est que l’on gagne nos matches à quatorze. On forme un vrai groupe. » Corentin Schoch connaît mieux que quiconque le fameux « esprit POC ».
Par Simon GIOVANNINI - 23 sept. 2022 à 21:02
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