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Retour aux affaires

Plobsheim va s’élancer pour sa cinquième saison en Nationale 2 avec un nouvel entraîneur, Jean-Luc Kieffer, et un groupe sensiblement rajeuni.


La vie de Jean-Luc Kieffer est (presque) entièrement tournée vers le handball. « J’ai une femme conciliante », sourit-il. En plus de son boulot à l’Eurométropole, l’ancien gardien vit en effet au rythme de sa passion pour la petite balle ronde.


Semaines chargées

Depuis quinze ans, il distille ses conseils aux gardiens du Pôle Espoirs de Strasbourg. C’est lui qui a formé Vincent Gérard, Mickaël Robin ou Julien Meyer, pour ne citer que les plus connus. Cette saison, il va aussi se charger, comme il l’avait déjà fait par le passé, d’animer des séances spécifiques avec les gardiens de Sélestat. Et il va redevenir coach en championnat de France, puisqu’il s’est installé cet été sur le banc du POC.

Tous les soirs de sa semaine – « sauf le mercredi, pour la famille » – sont consacrés à ses diverses fonctions handballistiques. Même le vendredi, quand il se transforme en spectateur pour suivre les prestations de sa fille Ilona (20 ans), joueuse en D1 à Besançon, et de son fils Valentin (18 ans), qui s’apprête à découvrir la D2 avec Sélestat. Les semaines sont donc chargées, mais tout est finalement question « d’organisation ».

Joueur, Jean-Luc Kieffer a fait le bonheur de la Robertsau, où il a été formé par un certain Branko Karabatic, et du Racing. En 1996, en même temps que Jackson Richardson, Stéphane Stoecklin ou Frédéric Volle, il avait rejoint la Bundesliga, du côté de Schutterwald.


Jean-Luc Kieffer reprend du service en championnat de France sur le banc de Plobsheim. PHOTO DNA – Laurent RÉA ​

Sitôt sa carrière pro achevée, à l’âge de 33 ans, l’Alsacien s’est tourné vers le coaching, au HBC La Famille (N2), à Colmar (N2) et à Marmoutier/Saverne/Wasselonne (N3). Ces dernières années, l’ancien gardien avait pris du recul – « c’était un choix familial » – , le temps d’accompagner les premiers pas de son fils Timothée, âgé de six ans aujourd’hui.

Le handball n’était cependant jamais très loin, puisqu’il a permis à Hochfelden/Dettwiller de monter en Prénationale. « J’ai eu plusieurs propositions pour entraîner en championnat de France. Mais c’est vrai que ça me démangeait un peu », confie Jean-Luc Kieffer (48 ans).

Il replonge donc avec bonheur au POC, « un club familial », pour guider l’équipe fanion en N2, mais pas seulement. « On met en place un groupe “espoirs”, pour préparer l’avenir du club, pour former davantage de joueurs du cru. »


Cette saison, Jean-Luc Kieffer va s’employer à imprimer son style. « On est en reconstruction », souligne le coach orange. Le recrutement, axé sur la jeunesse, en témoigne. « Je voulais de la fraîcheur. L’objectif, c’est un maintien confortable. » Même si le POC ne s’interdit pas de lorgner le Top 5.

C’est en tout cas avec enthousiasme que Jean-Luc Kieffer relève ce nouveau défi. « Avec l’âge, on est plus sûr de soi. » Plobsheim ne s’en plaint pas.

Le POC débutera le championnat le 17 septembre à domicile contre Folschviller (16h).


DNA S.G.

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